Les territoires français face à la sobriété foncière

Une révolution salutaire dans l’aménagement du territoire ?
Par Jérôme Barrier, Gérard-François Dumont
Français

Tout au long de son histoire, la France a aménagé ses territoires pour répondre aux besoins de ses populations en termes d’habitat ou d’activité. Le beau a souvent été conjugué avec l’utile, d’où le bel héritage de nombreux et variés paysages urbains et ruraux. Toutefois, depuis les années 1960, la France a multiplié des constructions impersonnelles dans une proportion plus élevée que la population, donnant naissance à des territoires d’une « France moche ». Pour éviter à l’avenir de telles erreurs, la loi climat et résilience d’août 2021 a fixé un objectif quantitatif uniforme de « zéro artificialisation nette » qu’il convient d’analyser. Est-il la bonne réponse au regard du peuplement de la France, des évolutions démographiques, du potentiel des territoires, des comparaisons européennes, du bien commun ? Avant de répondre à ces questions dans une seconde partie, il importe d’abord d’établir un diagnostic.

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